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Le féminisme et l’avortement aux État-unis

La question de l’avortement

Les pro-vie qui privilégient la vie à la mort, ne croient pas en l’avortement et ne pense pas que cet acte soit une solution envisageable. A l’inverse les pro-choix pensent qu’une personne enceinte doit pouvoir faire ses propre choix et est capable de décider de ce qui est meilleure pour elle. Tout cela sans être jugé par autrui. Une idée que combattent les féministes.

En effet pour ces dernières, la femme doit être capable de disposer de son corps comme elle le souhaite et personne ne devrait prétendre avoir le droit de pouvoir donner son avis. En 2020, 73 % des Américains souhaitent que l’avortement demeure sûr et légal.   Cependant la cour suprême délégué par Trump est majoritairement composée de pro-vie ce qui explique l'écart important entre l’avis de la population et du Congrès américain qui est chargé d'élaborer, de discuter et de voter les lois.

Illustration d’une femme qui brandit une pancarte avec écrit “My body My choice”
Illustration d’une femme qui brandit une pancarte avec écrit “My body My choice”

Penser qu’en refusant l’avortement a une femme qui souhaite en subir une est une solution n’est pas une idée fondé. Dans tous les cas, elle subira cette intervention, illégalement et dans des conditions désastreuses.

Mouvements Féministes

On ne peut parler de féminisme aux Etat-Unis sans évoquer Ruth Bader , une avocate, juriste, universitaire et juge américaine. Elle a été membre de 1993 à 2020 à la Cour suprême des États-Unis. Elle est une vraie icône des droits des femmes, est a utilisé son statut pour se battre en faveur du féminisme et en faveur de l’avortement. De plus, elle co-fonde le "Women's Rights Law Reporter", premier journal américain qui se concentre exclusivement sur les droits des femmes.  D’autre mouvement plus actuel émerge aux État-Unis comme March for Women un rassemblement politique ayant eu lieu le 21 janvier 2017 àWashington, D.C. Ce mouvement à permis de promouvoir les droits des femmes. Ou encore #Metoo , un mouvement social d’octobre 2017 qui encourage la prise de parole des femmes, afin de faire savoir que le viol et les agressions sexuelles sont plus courants que ce qui est souvent supposé, et de permettre aux victimes de s'exprimer sur le sujet. 

Illustration d’une affiche avec écrit “Power to Women
Illustration d’une affiche avec écrit “Power to Women”

Wendy Davis, nouvelle icône féministe

En 2013, La législation de l'État du Texas qui est majoritairement républicaine et pro-vie à proposé des restrictions à l’avortement. Des restrictions que l’on peut qualifier comme  étant les plus extrêmes du pays. Ces restriction allait faire fermer des dizaines de cliniques d’avortements dans tous le Texas. C’est pourquoi la sénatrice Wendy Davis s'est battue pour les droits des femmes. Elle a mis en place un plan, celui de faire de l’obstruction parlementaire. Elle devait parler 13h sans faire de pose, ni s'asseoir ni boire pour empêcher le projet d’être adopté dans les temps et qu’ainsi il s’annule.

Un événement qui est devenu viral et qui a attiré toute l’attention des internautes et des citoyens qui se sont empressé d’aller au parlement et de voir ce qui se déroulait.  Tout se passait bien jusqu’au 15 minute avant minuit, en effet les règles de procédure ont été enfreintes pour mettre fin à l’obstruction de Wendy Davis. Les personnes présentes se sont rendu compte qu’ils contournent les règles pour pouvoir voter la loi. Grâce au soutien de toute la population qui était présente et qui se sont opposés à ce qui se déroulait. La loi n’a donc pas été reconnu et Wendy Davis et devenu une icon pour le droit de l’avortement des femmes. Suivant les pas de Ruth Bader et en faisant honneur à sa mémoire et au combat pour lequel elle a donné sa vie. 

Photographie de Wendy davis
Photographie de Wendy davis

Le mouvement du féminisme en faveur de l’avortement n’est pas prêt de se terminer. L’avortement étant perçu comme quelque chose allant à l’encontre des règles morales aux État-Unis. Un nouveau phénomène voit le jours, celui des fausses clinique d’avortement. En effet les “Crisis pregnancy center” sont des fausses cliniques mises en place pour persuader les femmes enceintes a ne pas avoir recours à un avortement. Les féministes sont plus que jamais déterminées à faire changer les choses.  

Des informations que l’on peut retrouver dans l’article “La croisade contre le droit à l’avortement aux États-Unis”. De Laurie Marguet qui recense l’aspect politique derrière les débats sur l’avortement.